Mémo

Bonjour à tous

Je m'appelle Philippe Rochelle, j'ai 59 ans depuis peu et je vie en Afrique Centrale à Kinshasa (RD Congo) depuis bientôt 6 années je suis originaire de France du département de l’Essonne. Depuis une vingtaine d’années j’ai circulé en dehors de la France pour des raisons toujours professionnelles.

Je suis venu ici dans le cadre d'une activité professionnelle, sur recommandation d’un ami français lui-même présent ici depuis 45 ans, dont le but était de faire un business tout en apportant au pays des solutions pouvant amener un mieux être dans la vie des congolais ou plutôt des kinois.

J’ai essayé différentes solutions pour apporter ma contribution et mon aide, d’abord d’importer des produits de nécessités tel que des couches culottes (et oui il y a un réel besoin) et des produits d'hygiènes, ou encore des denrées alimentaires.

Mais devant la complexité des formalités administratives du pays pour l'importation qui comme tout le monde peut sans douter ne sont pas simples, j’ai renoncé à poursuivre dans ce domaine.

Néanmoins et concomitamment, avec des partenaires nous avons œuvré dans la création d’une société qui allait proposer des services d’accès à Internet. La aussi il y avait une certaine demande surtout dans la qualité à offrir. Cette société à permis de créer des emplois pas beaucoup une trentaine et c’est la que j’ai commencé à comprendre comment fonctionne la population et la vie.

S’est 30 emplois créés c’est en fait 30 familles qui vont vivres des revenus de ces travailleurs. Et quand on dit famille ce n’est pas uniquement la famille directe de cet employé. Car ici, celui qui a un emploi a généralement déjà en charge sa propre famille, mais aussi et très souvent « les vieux » comme ils disent, les parents et aussi grands parents et bien souvent aussi quelques enfants des proches et des moins proches. Il est peu rare de constater qu’une famille représente une dizaine de bouches à nourrir. Et le reste tel que l’habillement, il faut savoir qu’ici les gens se vêtent des habits que vous donner à Emaus par exemple et qu’ils achètent sur les marchés dans la cité. L’école public aussi payante ce qu’ils appellent le « minerval » pas moins de 30 $ par trimestre et par enfants.

Le SMIG ici est à 80 $, mais insuffisant pour faire vivre une famille, alors les gens se débrouille tant bien que mal à améliorer leur quotidien, par exemple la maman va faire un petit commerce devant chez elle, elle achète des produits au grand marché du centre ville qu’elle revend dans son quartier appelé « la cité » ou encore elle va préparer de la nourriture qu’elle revend sur place.

Un travailleur pour venir travailler doit souvent faire une vingtaine de kilomètres depuis son domicile ceci est du au fait que la ou il habite les loyers sont moins cher (pour une pièce voir deux pièces il faut compter entre 20 et 40 $ par mois et à ce prix pas de toilette tout ce passe dans la parcelle -une parcelle est un ensemble d’habitation d’au moins une dizaine de logement. Le transport en commun n’existe pas seulement ce qu’on appel le taxi (voiture en commun de 5 places ou encore de mini bus mais la c'est au moins 15 places) et cela lui coute par jour environ 800 FC soit environ 1 $ (le taxi est un travail fructueux mais réservé aux riches c’est pour la plus part des propriétaires de voitures qui ont une flotte de voiture et qui on des chauffeurs qu’ils rémunèrent sur les courses qu'il a réalisées, le principe est organisé de la manière suivante : le chauffeur passe le matin chercher la voiture chez le propriétaire à 5h30 et la ramène le soir à 21h. Le soir il doit donner au propriétaire 30 $ si il a une voiture et 50 $ si c'est un mini bus qu’il est fait ou pas sa recette et le chauffeur à aussi en charge l’entretien du véhicule, huile essence et réparation.

Voila une petite approche de la vie chez les congolais mais je vous en dirai plus prochainement car j’ai aussi des photos. Mon approche n’est pas sans une idée que je souhaite partager avec vous. On en reparlera si vous le voulez bien.

Amicalement

Philippe